Monsieur. Dir. Jean-Paul Le Chanois (1964)

Patricia DORVAL

English Description

Time code: 52.40

Language of the quotation(s)/reference(s): French

A dignified elderly gentleman is gloomily pacing along a sidewalk above the river Seine. He walks past a prostitute who addresses him as a potential client before exclaiming “But it is Monsieur!” He recognizes her. She is Suzanne, his former maid.  We learn that the man is René Duchesne, a wealthy Parisian banker. He lets her know that Madame died a week before in a car crash. As Suzanne sees him walk down the stairs to the river bank and stop by the water, she understands he is about to commit suicide. She calls out to him to tell him that his wife had cuckolded him. He stops short.

The following day the headlines announce that one of the major figures of the French stock market has disappeared. Monsieur decides to make the most of the situation and change his life. He pledges to free Suzanne from Fernand, her pimp, who is currently in jail. Three of Fernand's associates want to defend their friend's “business.” Monsieur meets them and buys them off by proposing that they take part in a heist. They are to get hold of the money kept in his own safe.

Some time later the three men turn to him for another business venture. He is asked to apply for the position of butler with an upper middle-class family, the Bernadacs, so he can let his associates into the house to rob it. To get the position, he pretends that he has been in the service of the Duke of Westminster in London for the past eight years. He continually refers to England and the English language so as to appear credible and ends up landing the butler position, along with his so-called daughter, Suzanne, who takes on the role of maid for the Bernadac family.

Monsieur plays his part admirably and teaches the decadent bourgeois family the basic rules of decorum now and again. As a connoisseur of fine wines and an expert in the art of preparing a cigar, he creates quite a sensation.

During a society dinner, Monsieur presents the guests with three cigar brands; one is called "Romeo and Juliet." "‘Romeo and Juliet,’ I don't know what that is but the name is charming!" comments a writer called Michel Corbeil. “Churchill's brand,” explains the Brazilian manufacturer Danoni. “If this is your first Romeo, let me prepare it for you,” Bernadac offers.

Soon Suzanne and the Bernadacs’ son, Alain, fall in love. However, Bernadac will not allow his son to marry someone so far below his station. Monsieur decides it is time to return to banking and adopts Suzanne as his foster daughter to facilitate her marriage. The film ends as Monsieur's in-laws are forced to come to terms with their son-in-law’s reappearance and watch their inheritance vanish as the entire Bernadac family invades the house for the wedding.


Description en français

Localisation dans le film: 52.40

Langue de la citation/référence dans le film : français

Un homme élégant marche sur les quais de la Seine, morose. Il croise une prostituée qui l'apostrophe: « Mais c'est Monsieur ! » Il la reconnaît ; c'est Suzanne, son ancienne femme de chambre. On apprend que l'homme, René Duchesne, est un riche banquier parisien. Il lui confie que "Madame" vient de décéder dans un accident de voiture. Suzanne le voit se diriger vers le bord de la Seine et comprend qu'il s'apprête à mettre fin à ses jours. Elle l'interpelle et lui crie qu'il était "cocu." Il se fige.

Le lendemain, la presse annonce la disparition de l'une des figures majeures de la bourse française. "Monsieur" décide alors de profiter de cette situation pour changer de vie. Il s'engage à libérer Suzanne des griffes de Fernand, le proxénète qui purge une peine de prison à Fresnes. Trois des acolytes de Fernand cherchent à défendre les intérêts de leur ami. Monsieur les reçoit et achète leur collaboration en leur proposant un "casse" : il s'agit de récupérer l'argent déposé dans son coffre fort.

Peu après, les trois hommes le sollicitent pour une autre affaire: il doit se faire embaucher comme maître d'hôtel dans une riche famille bourgeoise afin de permettre aux trois hommes de s'insinuer dans les lieux. Pour obtenir le poste, il prétend avoir travaillé à Londres pour le Duc de Westminster durant huit ans, égrénant son discours ici et là de références à l'Angleterre et à la langue anglaise. On le retrouve bientôt en compagnie de Suzanne chez les Bernadac dans les fonctions de majordome et de femme de chambre respectivement.

Monsieur joue son rôle à la perfection, donnant pour l'heure à cette famille bourgeoise décadente des leçons de bienséance. Fin connaisseur en vin, expert dans l'art d'apprêter le cigare, il fait sensation.

A l'occasion d'une soirée mondaine, Monsieur présente un choix de trois marques de cigares dont "Roméo et Juliette." « "Roméo et Juliette," je ne sais pas ce que c'est mais le nom m'enchante ! » commente l'écrivain, Michel Corbeil. « Le cigare de Churchill » précise l'industriel brésilien Danoni. « Si c'est votre premier Roméo, je vais vous le préparer, » propose alors Bernadac.

Suzanne et le fils Bernadac, Alain, s'éprennent rapidement l'un de l'autre mais le maître de maison refuse de consentir à une union qui déshonnorerait son nom. Monsieur décide alors de "ressusciter" et d'adopter Suzanne pour permettre cette union. Le film se conclut dans la bonne humeur et l'extravagance alors que les beaux-parents de Monsieur voient leur gendre réapparaître, l'héritage s'envoler et que la famille Bernadac au grand complet envahit la maison en vue de préparer les noces.

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