Poupoupidou. Dir. Gérald Hustache-Mathieu (2010)

Nathalie CROUAU

English Description

Time code: 0.54.09 – 0.55.51

Language of the quotation(s)/reference(s) in the film: French

In Candice’s diary, David Rousseau reads about her first meeting with Simon Denner. Simon is a literary critic newly hired at the local TV station where Candice is weather girl. He follows her into her changing room where he finds her staring at herself in the mirror.

SIMON: Mirror, mirror… Don’t you ever get tired of looking at yourself?

CANDICE: It’s not myself that I’m looking at. It’s her.

SIMON: Has anyone ever told you that you look like Anne Baxter?

CANDICE: I don’t know who that is.

SIMON: A very pretty actress. She was in All About Eve and Cecil B. De Mille’s Ten Commandments.

CANDICE: I don’t know who she is either.

SIMON: He’s a man.

(They laugh)

SIMON: I see that I have a few things to teach you.

CANDICE’S VOICEOVER NARRATION: I didn’t grow up with books. I so wanted to learn, to catch up.

(The scene changes. Candice is sitting on a sofa in her apartment with Simon’s head in her lap. She is reading aloud from a book in her hand)

CANDICE: "Poison, I see, hath been his timeless end." (Leans down towards Simon’s face) "I will kiss thy lips. Haply some poison yet doth hang on them, to make me die with a restorative." (She kisses him and then sits up abruptly to look at something on her left) "Yea, noise?... O happy dagger, this is thy sheath!"

(Simon pretends to come back to life. Candice laughs)

SIMON: That scoundrel of an apothecary swindled me. His mixture isn’t as deadly as he said it would be. (Draws Candice’s face towards him several times for more kisses. She giggles) Again! Again! Again! The tomb can wait! (They kiss passionately)

(The scene changes to David’s face as he reads from Candice’s diary)

CANDICE’S VOICEOVER NARRATION: We all dream of meeting our Romeo one day because we want to believe that someone’s waiting for us somewhere out there. Someone without whom there’d always be something missing, even if we know things will end badly. 

 


Description en français

Localisation dans le film : 0.54.09 – 0.55.51

Langue de la citation/référence dans le film : français

Le journal de Candice raconte sa première rencontre avec Simon Denner. Simon est un critique littéraire récemment engagé à la station de télévision où elle est la présentatrice météo. Il la suit dans son vestiaire où il la trouve contemplant son reflet dans le miroir.

SIMON : Miroir, miroir… Vous ne vous lassez jamais de vous regarder ?

CANDICE : C’est pas moi que je regarde. C’est elle.

SIMON : On vous a déjà dit que vous ressemblez à Anne Baxter ?

CANDICE : Je sais pas qui c’est.

SIMON : Une très belle actrice. Elle a tourné dans All About Eve et dans les Dix commandements de Cecil B. De Mille.

CANDICE : Elle non plus je sais pas qui c’est.

SIMON : C’est un homme.

(Ils rient)

SIMON : Je vois que j’ai pas mal de choses à vous faire découvrir.

CANDICE (voix off) : Moi j’avais pas grandi au milieu des livres. J’avais tellement envie d’apprendre, de me rattraper.

(La scène change. Candice est allongée sur un canapé dans son appartement avec la tête de Simon sur les genoux. Elle tient entre les mains un livre qu’elle lit à voix haute)

CANDICE : « C’est le poison, je le vois, qui a causé ta fin prématurée. » (Elle s’incline vers le visage de Simon) « Je veux baiser tes lèvres. Peut-être y trouverai-je un reste de poison dont le baume me fera mourir. » (Elle l’embrasse, puis s’assoit soudainement pour regarder quelque chose à sa gauche) « Du bruit ! Oh, un poignard ! Voici ton fourreau. »

(Simon fait semblant de ressusciter. Candice rit)

SIMON : Ce charlatan d’apothicaire s’est trompé. Sa mixture n’est pas aussi funeste qu’il me l’avait dit. (Il tire le visage de Candice vers le sien pour l’embrasser encore. Elle rit) Encore ! Encore ! Encore ! Le tombeau attendra ! (Ils s’embrassent passionnément)

(La scène change. David lit le journal de Candice)

CANDICE (voix off) : On rêve toutes de rencontrer un jour notre Roméo parce qu’on veut croire que quelqu’un nous attend quelque part. Quelqu’un sans qui il nous manquerait toujours quelque chose, même si on sait que l’histoire se terminera mal.

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